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Fils d’épiciers lyonnais, Bernard Pivot passe la Seconde Guerre mondiale dans la maison familiale de Quincié-en-Beaujolais. En 1945, la famille regagne Lyon. Passionné de sport, Bernard Pivot ne brille guère dans les autres matières, sauf en français et en histoire. Étudiant en droit à Lyon, il s'inscrit ensuite à Paris au Centre de formation des journalistes (CFJ) en 1955.
Après un stage au Progrès, à Lyon, il se forme au journalisme économique pendant un an puis entre au Figaro littéraire en 1958. Il travaillera ensuite au Figaro, participera à la création du magazine Lire, puis sera chroniqueur pour Le Point, Le Journal du dimanche, Europe 1 et RTL.
À la télévision, à partir d'avril 1973, il produit et anime l'émission “Ouvrez les guillemets”, diffusée sur la première chaîne de l'ORTF. L'année suivante, l'animateur lance l'émission “Apostrophes” sur Antenne 2. L'émission est diffusée en direct chaque vendredi soir à 21 h 30 à partir du 10 janvier 1975 et devient le « magazine littéraire de référence » de la télévision française jusqu'à son arrêt en 1990 après 724 numéros.
À partir de 1991, Bernard Pivot présente “Bouillon de culture”, qui traite de l'actualité littéraire, mais aussi de cinéma, de théâtre. Elle est arrêtée en juin 2001.
En 1985, Pivot crée et présente les “Championnats de France d'orthographe”, puis les “Championnats du monde d'orthographe”, renommés “Dicos d'or”. Il anime aussi l’émission “Double je” sur France 2 (2002 à 2005).
Bernard Pivot a fait partie du jury du prix Interallié, puis a été élu à l'académie Goncourt, dont il est devenu président en 2014.
Bernard Pivot fut aussi écrivain : L’Amour en vogue (1959), Dictionnaire amoureux du vin (2006, réédité en 2013), Les Mots de ma vie (2011), Oui, mais quelle est la question ? (2012), Les tweets sont des chats (2018), Lire ! (2018, écrit avec sa fille Cécile).