Cor des Alpes : elle est jeune, elle en joue et elle en fabrique
Derniers témoins #12 Cor des Alpes : elle est jeune, elle en joue et elle en fabrique
Alors qu’a lieu ce dimanche 7 juillet la deuxième rencontre internationale de cors des Alpes, au col de la Schlucht, rencontre avec Anaïs Herrgott, 31 ans, membre des Cors de la Haute-Thur qui est fière de prolonger la vie de cet “instrument assez vieillot”.
Anaïs Herrgott a 31 ans, elle vit à Hochfelden et elle joue du cor des Alpes. Si elle habite désormais un peu loin des montagnes, la native de la vallée de la Thur a découvert cet instrument il y a une quinzaine d’années, elle qui jouait alors uniquement de la trompette dans l’harmonie de village, la Société de musique de Ranspach, dirigée par son père.
Le cor des Alpes, qui ne sert plus, de nos jours, de téléphone entre deux vallées, est plutôt associé aux montagnes du Tyrol, du Valais ou de Bavière. Mais plusieurs ensembles font aussi vivre cette tradition dans le massif des Vosges. Et avec les Cors de la Haute-Thur, c’est le nom de son groupe, Anaïs est fière d’y participer. D’autant qu’elle ne pouvait qu’aimer cet instrument en bois, elle qui travaille comme menuisière et qui a fabriqué son propre cor, aidée par un spécialiste.
Depuis quelques années, elle compose aussi ses propres morceaux et son cor des Alpes l’accompagne partout, malgré sa taille encombrante, de la simple fête de village au grand rassemblement international, comme celui organisé ce dimanche 7 juillet au col de la Schlucht.
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