Politique Édouard Philippe annonce sa candidature à la prochaine élection présidentielle

L'ancien Premier ministre Édouard Philippe a annoncé, dans un entretien au Point, qu'il serait « candidat à la prochaine élection présidentielle ».

La rédaction avec AFP - Hier à 20:14 | mis à jour hier à 21:40 - Temps de lecture :
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Édouard Philippe sera candidat en 2027. Photo Sipa/Cedric Bufkens

Édouard Philippe sera candidat en 2027. Photo Sipa/Cedric Bufkens

Édouard Philippe sera un des candidats à l'élection présidentielle de 2027. « Je serai candidat à la prochaine élection présidentielle », a déclaré le maire du Havre dans un entretien au Point ce mardi.

« Ce que je proposerai sera massif »

« Je me prépare pour proposer des choses aux Français. Ce que je proposerai sera massif. Les Français décideront », annonce le président du parti Horizons, qui se dit prêt en cas d'élection présidentielle anticipée.

Si les ambitions élyséennes du maire du Havre ne faisaient guère de mystère, au regard notamment de sa popularité constante dans les sondages, Édouard Philippe n'avait jamais acté publiquement sa présence sur la ligne de départ en 2027. « On dit souvent que pour une présidentielle il ne faut avoir envie de rien d'autre. J'y souscris », a insisté Édouard Philippe, se disant prêt, y compris en cas d'élection présidentielle anticipée. Sur le fond, l'ancien pensionnaire de Matignon évoque en particulier « quatre périls » auxquels la France doit faire face dans la période actuelle : « démocratique », « budgétaire », « l'immobilisme » et « l'ordre public et la sécurité ».

Interrogé par ailleurs sur Matignon et les hypothèses Xavier Bertrand et Bernard Cazeneuve, le maire du Havre répond qu'il soutiendra « tout Premier ministre choisi dans un espace politique qui va de la droite conservatrice à la social-démocratie ». « Tous les partis de gouvernement devraient avoir pour objectif principal de favoriser la stabilisation de la vie politique », exhorte encore Édouard Philippe. Un message notamment adressé à son ancienne famille politique des Républicains : « la droite doit s'engager. En refusant de participer à ce bloc central, elle précipite l'ensemble vers la gauche », souligne-t-il.