Justice L'ancien footballeur Tony Vairelles définitivement condamné pour violences

L'ex-joueur de Lens et de l'équipe de France a été condamné pour avoir tiré sur les vigiles d'une boîte de nuit en 2011.

La rédaction avec AFP - Hier à 17:53 | mis à jour hier à 20:49 - Temps de lecture :
Tony Vairelles lors d'un « match des légendes à Lens en octobre 2023. Photo Sipa/François Greuez

Tony Vairelles lors d'un « match des légendes à Lens en octobre 2023. Photo Sipa/François Greuez

La Cour de cassation a rejeté ce mardi le pourvoi de l'ex-footballeur Tony Vairelles contre sa condamnation à 18 mois de prison pour violences à la sortie d'une discothèque en 2011.

Tirs sur des vigiles

L'ancien international français, aujourd'hui âgé de 51 ans, avait été condamné en juillet 2023 par la cour d'appel de Nancy pour avoir tiré sur les vigiles d'une boîte de nuit à Essey-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle) en octobre 2011. Sa peine de 18 mois de prison ferme, assortie d'une interdiction de port d'arme de cinq ans, est aménageable et pourra donc lui éviter de retourner derrière les barreaux, où il avait passé cinq mois au début de l'instruction.

L'ex-joueur de Lens s'était pourvu en cassation, tout comme ses trois frères Jimmy, Giovan et Fabrice et les trois videurs, tous condamnés dans cette affaire.

« Mystérieux tireur »

La Cour de cassation « constate qu'il n'existe, en l'espèce, aucun moyen de nature à permettre l'admission des pourvois », selon sa décision rendue mardi. Dans une décision du 12 mars consultée mardi par l'AFP la plus haute juridiction de l'ordre judiciaire français a également rejeté les questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) émises par les frères Vairelles. Ceux-ci ont toujours clamé leur innocence.

Selon leur version, les deux jeunes frères avaient été expulsés de la boîte de nuit, violentés par trois vigiles. Ils seraient ensuite revenus sur les lieux avec leurs deux aînés, Tony et Fabrice. Des coups de feu auraient été tirés par un « mystérieux tireur » selon la version de la famille, dont le procureur avait relevé le « fonctionnement clanique ». Les vigiles affirmaient de leur côté avoir identifié Tony Vairelles comme le tireur.