Jeux paralympiques 2024 Paratriathlon : la reconstruction de Michael Herter, juste dans les temps

Ne pas sentir ses jambes, mais nager, pédaler, courir, et même vite, c’est possible ! Pas plus sportif que ça avant son opération en 2015, Michael Herter a découvert le paratriathlon, gravi les échelons et franchi les obstacles, jusqu’à se qualifier pour les Jeux paralympiques de Paris-2024. Où il ne s’interdira rien.
Rémy Sauer - 23 août 2024 à 20:18 | mis à jour le 29 août 2024 à 09:37 - Temps de lecture :
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Michael Herter sur une de ses routes d’entraînement, entre Wuenheim et Berrwiller, simplement heureux.  Photo Vincent Voegtlin
Michael Herter sur une de ses routes d’entraînement, entre Wuenheim et Berrwiller, simplement heureux. Photo Vincent Voegtlin

D’où il vient, il n’est pas question de tirer de plan sur la comète. Mais il n’est pas défendu de rêver non plus. « Parler de podium serait prétentieux, mais réussir à créer la surprise pourquoi pas. L’objectif était d’y être. Maintenant que c’est fait, on fera tout ne pas juste faire de la figuration et se rapprocher des meilleurs. »

Sa catégorie PTS3 est particulièrement disparate. « On peut avoir des gens amputés alors que mon handicap ne se voit pas au premier coup d’œil. C’est pénalisant en termes d’image. Or, j’ai plus de difficultés que mes concurrents. Je n’ai rien pour compenser mon handicap, par rapport à une personne qui a une lame en carbone et bénéficie de l’évolution du matériel. »

De Wattwiller au Pont Alexandre III d’où il s’élancera le 1er  septembre dans la Seine – si tout va bien de ce côté-là… – la trajectoire de Michael Herter, qui se réjouit d’évoluer sur un parcours prestigieux jusque sur les Champs Elysées, n’a rien d’un long fleuve tranquille. D’autant qu’il...

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