Jeux paralympiques 2024 Lancer de massue, 4x100m universel… tout savoir sur le para-athlétisme

Le para-athlétisme regroupe un grand nombre de catégories de handicap et comporte forcément quelques différences avec l'athlétisme « classique ». Tour d'horizon des particularités et des règles des épreuves que vous ne verrez qu'au para-athlé. 

La rédaction - 30 août 2024 à 07:30 | mis à jour le 30 août 2024 à 09:03 - Temps de lecture :
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L'Américaine Cassie Mitchell lors du championnats du monde de para-athlétisme de 2017, à Londres. Photo Sipa / James Marsh

L'Américaine Cassie Mitchell lors du championnats du monde de para-athlétisme de 2017, à Londres. Photo Sipa / James Marsh

Si le para-athlétisme, au programme des jeux paralympiques depuis 1960, regroupe une grande partie des épreuves d’athlétisme « classiques », quelques spécificités sont à noter. Vous ne verrez par exemple pas de saut à la perche, de lancer de marteau, de 20 km marche ou de courses avec obstacles comme le 3 000m steeple. Mais d’autres courses, règles et épreuves appartiennent uniquement aux paralympiques.

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Le 4x100m universel

C’est l’une des épreuves emblématiques du para-athlé, celle du 4x100m universel. Cette course de relais mixte regroupe plusieurs catégories de handicap. Seule épreuve de relais de la compétition, elle est souvent considérée comme le symbole du paralympisme. Créée en 2018, elle regroupe sur la piste quatre athlètes avec quatre handicaps différents. Chaque équipe devant être composée de deux femmes et de deux hommes.

L’ordre de départ est aussi codifié en fonction du handicap : la course débute par un athlète déficient visuel qui donne le relais à un sprinteur amputé. Vient ensuite un sportif en situation de handicap moteur cérébral pour finir par un athlète en fauteuil. Autre particularité, il n’y a pas de passation de bâton témoin. Le relais se fait à la touche dans une zone 30 mètres. La zone est de 40 mètres pour les athlètes en fauteuil.

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Le lancer de massue

Son nom intrigue. Vous ne la verrez qu'aux paralympqiques : le lancer de massue a le même principe qu'un lancer de poids classique : réaliser la plus longue distance. Particularité ici, le lancer à la force du bras d'une massue en bois se fait assis. L'épreuve est destinée aux athlètes ne pouvant lancer de poids, de disque ou de javelot.

Pour ces épreuves de lancer assis, les athlètes effectuent leurs 3 essais à la suite et non pas chacun leur tour. Pourquoi ? Le siège du lanceur doit être solidement fixé au sol pour éviter une chute. Le concurrent est lui-même sanglé avant ses lancers. Cela permet donc de ne réaliser l'opération qu'une seule fois. 

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Rappel des catégories de handicap en para-athlétisme

La catégorie des athlètes est déterminée par une lettre : T pour « Track (courses & sauts) » et F pour « Field (lancers) » et deux chiffres. Le premier désigne le type de handicap, le second le degré du handicap (1 étant le degré le plus élevé, jusqu’à 8, le plus faible).

  • 1 : déficience visuelle
  • 2 : déficience intellectuelle
  • 3 : lésion cérébrale (debout ou assis)
  • 4 : petite taille, amputé ou assimilé
  • 5 : fauteuil roulant (course ou lancer)
  • 6 : appareillé de membres inférieurs
Infographie Visactu

Infographie Visactu

29 finales du 100m

Un grand nombre de catégories de handicap est représenté en para-athlétisme comme la paraplégie, tétraplégie, amputation, handicap visuel et cécité, paralysie cérébrale, handicap intellectuel et personnes de petite taille. À savoir que l’athlétisme en fauteuil roulant date de 1952. La première épreuve étant le lancer de javelot pour des athlètes atteints à la moelle épinière, lors des Jeux de Stoke Mandeville en Angleterre.

Conséquence de ce grand nombre de handicaps représentés, alors que Jeux olympiques comptent deux finales du 100m, les Jeux paralympiques de Paris en compte 29.