Suisse Eurovision 2025 : la ville de Bâle choisie pour accueillir le concours

Le principal diffuseur suisse a choisi entre Bâle et Genève la ville qui accueillera l'Eurovision 2025. L'artiste Nemo avait remporté l'édition 2024.

La rédaction avec AFP - 30 août 2024 à 10:26 | mis à jour le 30 août 2024 à 20:49 - Temps de lecture :
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Nemo, le vainqueur de l'Eurovision 2024 pour la Suisse. Photo Sipa/AP/Jessica Gow
Nemo, le vainqueur de l'Eurovision 2024 pour la Suisse. Photo Sipa/AP/Jessica Gow

C’est la ville de Bâle qui a été désignée par l’Union européenne de radio-télévision, ce vendredi, pour accueillir la prochaine édition de l’Eurovision, les 13, 15 et 17 mai 2025. Le plus grand concours de chant au monde se déroulera à la Halle Saint-Jacques (St. Jakobshalle), la salle de 12 400 places où se déroule notamment chaque année le tournoi de tennis des Swiss Indoors.

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Nemo, vainqueur de l'Eurovision 2024

Après l’élimination des villes de Berne et Bienne (candidates ensemble), ainsi que de Zurich, Bâle a été préférée à Genève pour cette 69e édition. La Suisse accueillera l’Eurovision pour la troisième fois, après Lugano en 1956, lors de la naissance du concours, et Lausanne en 1989 : la Québécoise Céline Dion, concourant sous les couleurs helvétiques, avait remporté l’édition précédente avec la chanson Ne partez pas sans moi.

C’est en effet au pays vainqueur qu’il revient traditionnellement d’organiser le concours suivant. Le 11 mai dernier à Malmö (Suède), Nemo, 24 ans, artiste « non-binaire » originaire de Bienne, s’est imposé avec la chanson The Code. « J'espère que cette compétition pourra continuer à encourager la paix et la dignité pour chacun », avait déclaré l'artiste après sa victoire. La France, représentée par Slimane, avait terminé en quatrième place.

« La situation stratégique de Bâle en fait un cadre idéal pour un événement qui célèbre le pouvoir qu’a la musique à relier les gens par-delà les frontières », a déclaré Martin Österdahl, superviseur exécutif du concours, ce vendredi. « Nous nous réjouissons de cette fantastique occasion de présenter Bâle au monde comme une ville culturelle cosmopolite au cœur de l’Europe, a réagi de son côté Conradin Cramer, président du canton. En tant que ville ouverte située dans le triangle frontalier de l’Allemagne, de la France et de la Suisse, nous franchissons chaque jour des frontières de toutes sortes. Cela s’accorde parfaitement avec le concours Eurovision. »

Cette joie n’est cependant pas partagée par tous : au pays des « votations », l’Union démocratique fédérale, un parti évangéliste, a annoncé qu’elle proposerait un référendum pour empêcher la tenue de cette manifestation « sataniste ».

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