Football Ligue 1 : Jonathan Clauss veut conduire Nice vers la victoire
Arrivé cet été à Nice, l'international français Jonathan Clauss a réussi son début de saison... Au contraire de son équipe, toujours en quête d'une première victoire.
Toujours en quête d'une première victoire en Ligue 1 cette saison, l'OGC Nice compte déjà beaucoup sur sa recrue estivale Jonathan Clauss pour débloquer son compteur, ce dimanche (17 heures) à Angers.
Pour sa première à l'Allianz Riviera, dimanche dernier contre Toulouse (1-1), l'international français n'a pas tout bien fait. Mais son expérience lui a permis de maîtriser. Et surtout, il a marqué au terme d'une belle action collective, avant-goût du jeu prôné par Franck Haise.
« L'entente est très bonne »
« Être décisif fait du bien, c'est sûr », assure Clauss, sans toutefois cacher une certaine déception. L'ex-Marseillais concède même être resté « sur (sa) faim, malgré la débauche d'énergie ». « Je dois encore continuer à travailler, trouver mes marques, m'adapter aussi aux coéquipiers », complète-t-il. « Il y a des automatismes à trouver, des choses à bosser encore ».
« Il joue de mon côté, on échange beaucoup sur et hors du terrain », enchaîne Mohamed-Ali Cho, qui apprécie « l'expérience » de son aîné. « Notre entente est très bonne », assure le jeune attaquant. « Franchement, tout se passe bien pour l'instant. »
Une relation privilégiée avec Franck Haise
Franck Haise, leur entraîneur, est lui, plus mesuré. Le technicien a vu Jonathan Clauss grandir à Lens. Il a cru en lui, peut-être plus que l'intéressé. Cet hiver encore, lorsque le joueur était dans la tourmente à Marseille, les deux hommes se sont vus à Megève. « J'ai su qu'il était à un kilomètre de là où je passais mes vacances », révèle Clauss. « Du coup je suis allé le saluer. On a passé un bon bout de soirée ensemble. Je trouve ça beau qu'un coach que j'ai pu avoir, m'invite à passer une soirée chez lui pendant qu'il était, aussi, en vacances. Voilà notre relation ».
Jonathan Clauss est « plutôt en forme et le prouve » concède Franck Haise. Mais il sait aussi qu'il n'est pas, « très en forme », « comme 80% de l'équipe », car il n'a pas atteint « la totalité de son potentiel, notamment athlétique ». « Je sais aussi qu'il est capable de faire plus dans son exploitation collective globale offensive et défensive », assène l'entraîneur. Après une première rencontre trop moyenne à Auxerre (défaite 2-1), où Haise a peu apprécié son placement lors du but de la victoire bourguignonne, le piston droit niçois a été meilleur contre Toulouse.
Une montée en puissance attendue
Son changement de club et sa reprise tardive après trois semaines de vacances à l'issue de l'Euro, atténuent les attentes trop prématurées. Car Clauss va « monter en puissance ». « Le staff me connaît, ils savent quelles sont mes forces, mes faiblesses, et je sais comment bosser », souligne-t-il.
De plus, ce transfert de Marseille à Nice, qui lui permet de « se retrouver dans le travail » pour « éviter les bruits de couloir qui font partie de la vie d'un joueur de foot », ne l'a, pour l'instant, pas desservi.
L'équipe de France, objectif secondaire ?
Après un Euro traversé sans jouer, mais vécu « comme une expérience professionnelle exceptionnelle, et humaine, très enrichissante », il a de nouveau été convoqué par Didier Deschamps pour les rencontres de Ligue des nations contre l'Italie et la Belgique en septembre. Si l'on excepte les Parisiens Zaïre-Emery, Kolo-Muani, Dembele et Barcola, il est même le seul joueur de champ du groupe à évoluer en Ligue 1.
« Honnêtement quand j'ai fait le choix de rejoindre Nice, j'ai pas du tout pensé à l'équipe de France », expliquait-il pourtant à son arrivée. Et de poursuivre : « L'équipe de France vient en bonus si je suis performant. Si je ne suis pas appelé, je me dis que ce sera pour la prochaine fois et je continue à bosser. » Haise y compte bien, même si Clauss poursuit en Bleu...