Iran Mort du président Raïssi : le crash de son hélicoptère dû aux conditions météo

Le rapport final de l'enquête lancée après la mort du président iranien Ebrahim Raïssi confirme que le crash de son hélicoptère était accidentel. Il a été causé par « l'apparition soudaine d'une épaisse masse de brouillard ».

La rédaction avec AFP - 01 sept. 2024 à 20:15 - Temps de lecture :
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Le crash a eu lieu en mai dernier. Photo Sipa/UPI/Newscom

Le crash a eu lieu en mai dernier. Photo Sipa/UPI/Newscom

Le crash d'hélicoptère qui a coûté la vie à l'ex-président iranien Ebrahim Raïssi et à des membres de son entourage en mai a été causé par de mauvaises conditions météorologiques, selon le rapport final de l'enquête publié ce dimanche par la télévision d'État.

« Conditions climatiques et atmosphériques complexes »

La commission spéciale chargée de l'enquête, formée par l'état-major des forces armées, a conclu que « la cause principale de l'accident était les conditions climatiques et atmosphériques complexes de la région au printemps ».

Le président, décédé à l'âge de 63 ans, revenait de l'inauguration d'un barrage à la frontière avec l'Azerbaïdjan lorsque l'hélicoptère s'est écrasé le 19 mai dans le nord-ouest montagneux du pays. Le rapport précise que l'accident a été provoqué par « l'apparition soudaine d'une épaisse masse de brouillard dense », qui a conduit à la « collision de l'hélicoptère avec la montagne ».

La piste d'une attaque écartée

L'enquête écarte toute « possibilité que l'hélicoptère ait été la cible de systèmes offensifs et défensifs ou de guerre électronique ». En août, l'état-major des forces armées a « fermement démenti » les allégations de l'agence locale Fars, qui avait suggéré que l'accident pourrait être dû en partie à une surcharge de l'appareil.

L'armée iranienne avait déjà déclaré en mai ne pas avoir trouvé de preuve d'activité criminelle susceptible d'avoir causé la chute de l'appareil, qui transportait huit personnes. Elles sont toutes décédées, dont le ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian.