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Nouveau Premier ministre : Macron est « de plus en plus isolé et affaibli », lance Bompard

Xavier Bertrand, Bernard Cazeneuve... Plusieurs noms continuent de circuler pour Matignon mais Emmanuel Macron continue de prendre son temps et consulte encore. Suivez l'actualité politique du jour.

La rédaction - Aujourd'hui à 11:49 | mis à jour aujourd'hui à 13:08 - Temps de lecture :
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La fumée blanche sera-t-elle pour ce mercredi ? Depuis le second tour des élections législatives, le 7 juillet, qui ont suivi la dissolution de l'Assemblée nationale, Emmanuel Macron n'a toujours pas nommé de nouveau Premier ministre.

Après les pistes Bernard Cazeneuve, puis Thierry Beaudet, le chef de l'État a testé de nouveau l'option Xavier Bertrand pour Matignon, mardi, provoquant une levée de boucliers allant du Rassemblement national à LFI, menaces de censure à l'appui. Emmanuel Macron continue la consultation des forces politiques.

Le gouvernement dirigé par Gabriel Attal est démissionnaire depuis 50 jours.

Suivez l'actualité politique de ce mercredi :

  • 13:00

    Raphaël Glucksmann vante « la culture de la négociation »

    Silencieux sur l'épisode politique que traverse la France, Raphaël Glucksmann, dont la liste est arrivée troisième aux européennes en juin, fait sa rentrée ce mercredi à Bruxelles. Il en profite pour vanter la « culture de la négociation » et l'« esprit démocratique » du Parlement européen. Un message à la classe politique française ?

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  • 12:44

    Rachida Dati sermonne Blanquer et Philippe

    Dans un tweet, la ministre de la Culture Rachida Dati s'en prend à Jean-Michel Blanquer et Édouard Philippe, qui ont eu ces derniers jours des propos peu aimables envers Emmanuel Macron.

    « L’élégance comme la reconnaissance devraient amener à plus de respect de l’institution présidentielle et de l’homme qui vous a permis d’agir et même d’exister sur le plan politique », lance-t-elle.

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  • 11:43

    Emmanuel Macron est « de plus en plus isolé et affaibli », répète Manuel Bompard

    « Le président de la République se retrouve de plus en plus isolé et affaibli (...) Tout le monde voit bien qu'il est la raison du blocage », répète Manuel Bompard sur LCI.

    Emmanuel Macron « a mis en place cette règle absurde de non-censure. Il doit revenir là-dessus. Ce n'est pas à lui de décider qui les députés vont censurer. Il a perdu les élections, mais il ne veut pas renoncer au pouvoir ».

    Le coordinateur national LFI renouvelle son soutien à Lucie Castets pour le poste de Première ministre. « Par définition, si c'est Xavier Bertrand, ce ne sera pas le programme du NFP. Il ne faut pas raconter des histoires aux gens. »

    Interrogé sur son refus de prendre l'appel d'Emmanuel Macron ce mardi soir, il réagit : « Vous trouvez très républicain de recevoir un appel qui vous dit "Dans 15 minutes on vous propose un échange avec Mathilde Panot" ? Ma position est publique, pourquoi aller faire semblant ? »

  • 11:31

    « Le malheur du monde a commencé avec la négation d'une victoire de la gauche », prévient Mélenchon

    « Le malheur du monde a commencé avec la négation d'une victoire de la gauche », assure Jean-Luc Mélenchon sur X.

    « Le 4 septembre 1970, Salvador Allende est élu président du Chili avec 37 % des voix », écrit le leader politique LFI. « La droite refuse sa légitimité. Elle le fera jusqu'à son assassinat. Puis, le libéralisme des Chicago Boys s'appliquera pour la première fois comme politique économique. Reagan, Thatcher, Blair, Schröder et Macron ont continué. »

  • 11:20

    Emmanuel Macron a bien appelé Marine Le Pen mardi soir

    Selon LCP, BFMTV et Franceinfo, Emmanuel Macron a bien appelé Marine Le Pen ce mardi soir. Il l'a interrogée sur les hypothèses Bernard Cazeneuve et Xavier Bertrand. Ce à quoi elle a réitéré sa volonté de censurer les deux.

    Bernard Cazeneuve ou Xavier Bertrand « sont sur un pied d'égalité », affirme Franceinfo, citant l'entourage du Président. Ce dernier aurait un critère majeur : « Qui aura la plus forte chance de rester et d'élargir ? ».

  • 11:16

    Benjamin Lucas (EELV) demande une commission d'enquête de l'Assemblée nationale

    Le député EELV Benjamin Lucas demande une commission d'enquête de l'Assemblée nationale pour « établir si les pouvoirs publics ont été organisés convenablement depuis les dernières élections législatives et de formuler des propositions institutionnelles pour retrouver un fonctionnement démocratique digne de ce nom et empêcher des abus à venir ».

    Dans un communiqué, l'élu questionne « la séparation des pouvoirs » des ministres démissionnaires qui officient au gouvernement et à l'Assemblée, « la légitimité d’un gouvernement démissionnaire », ou encore les orientations budgétaires.

  • 11:10

    Sébastien Chenu propose Jean-Louis Borloo comme Premier ministre

    Sur LCI et BFMTV ce matin, Sébastien Chenu (RN) estime que « Jean-Louis Borloo est par exemple quelqu'un avec qui on a des vraies différences d'approche, c'est le moins qu'on puisse dire, et qui est un homme qui se comporte bien ». 

    En dirait-il autant de David Lisnard, maire de Cannes et président de l’Association des maires de France ? « Probablement ». Et Jean-François Copé (LR) ? « On s'éloigne ». Pour le RN, il faudrait surtout « quelqu'un qui aurait la lucidité de s'attaquer réellement à l'immigration, à l'insécurité, au soutien du pouvoir d'achat des Français ».

    Plus tôt, il a martelé que le RN rejetterait les nominations potentielles de Xavier Bertrand, Bernard Cazeneuve ou Lucie Castets.

  • 11:05

    « En s’alignant sur la ligne de LFI le PS a fait une erreur historique », affirme Le Foll

    « En s’alignant sur la ligne de LFI le PS a fait une erreur historique qui lui coûtera cher », affirme Stéphane Le Foll sur X. « Une autre direction est possible », ajoute-t-il, évoquant les opposants à Olivier Faure, notamment Nicolas Mayer-Rossignol et Hélène Geoffroy.

    « Dans un contexte de tensions internes, le PS avec Olivier Faure change de stratégie, abandonne le slogan “lucie Castets ou rien” pour mettre des conditions qui visent en réalité à suivre  LFI et censurer Bernard Cazeneuve. Cela conduit en fait à donner la main au RN ! »

    Le PS a voté hier soir des conditions pour soutenir un futur gouvernement, et a écarté un soutien inconditionnel à Bernard Cazeneuve, souhaité par les opposants au premier secrétaire du parti. Bernard Cazeneuve est « un homme de gauche (...) pas socialiste, puisqu'il a été l'un des rares hommes de gauche à expliquer qu'il était contre le NFP. C'est la raison pour laquelle on ne peut pas avoir un soutien franc et massif », a réagi Olivier Faure ce matin.

  • 10:48

    « Une cible permanente » : Faure et Tondelier défendent Lucie Castets

    Après la clarification plus tôt de Lucie Castets, Olivier Faure (PS) et Marine Tondelier (EELV) lui apportent leur soutien. Selon un article de Marianne, publié hier, l'équipe de Lucie Castets a réclamé une enveloppe mensuelle de 51 000 euros au NFP pour continuer à fonctionner. « Depuis ma désignation le 23 juillet, ni moi ni personne de mon équipe n’avons touché le moindre euro de la part du NFP », a répondu l'intéressée.

    « Dans un monde d’intox où la disqualification tient lieu d’argument, Lucie Castets est devenue une cible permanente parce qu’elle incarne le NFP », écrit sur X le premier secrétaire du PS. « Son engagement comme celui de ceux qui l’entourent a été totalement bénévole pendant tout l’été. Ils méritent toute notre gratitude. »

    La secrétaire nationale d'EELV salue « cette mise au point à toutes celles et ceux qui –toujours bien intentionnées n'est-ce pas– relaient tout et n'importe quoi sur Lucie Castets
    et son équipe depuis hier ».

  • 10:37

    Pour Eric Ciotti, « La seule solution, c'est le départ d'Emmanuel Macron »

    « La seule solution, c'est le départ d'Emmanuel Macron », assure Eric Ciotti sur Télématin. « On ne peut pas rester dans une situation de blocage. » Le Président « a créé le chaos » et doit « tirer les leçons de son échec ».

    « J'ai vu qu’Édouard Philippe annonçait hier soir sa candidature, ça signifie peut-être que lui aussi considère que la seule solution est le départ de monsieur Macron », poursuit le chef contesté de LR.

    Concernant la nomination potentielle de Xavier Bertrand, Eric Ciotti votera une motion de censure contre l'élu LR, car il le considère comme « une fausse droite. C'est une droite qui vote à gauche, c'est une droite impuissante ».

  • 10:31

    « Le mur est juste devant nous », alerte Charles de Courson

    Charles de Courson, rapporteur général du budget à l’Assemblée et membre du groupe Liot, alerte après la diffusion des notes budgétaires par Bruno Le Maire lundi soir. « Sur le budget 2024, on constate qu’il y a des pertes de recettes significatives », indique-t-il dans Le Parisien ce matin. Les « efforts considérables » pour respecter « nos engagements européens » semblent « extrêmement difficiles, voire impossibles. Il faudrait réaliser entre 30 et 40 milliards d’euros d’économies en 2025, rendez-vous compte ! ».

    « Le mur est juste devant nous. J’en appelle à la responsabilité de tous les courants politiques. Sinon, si on veut finir sous la tutelle du FMI (Fonds monétaire international) et de l’Union européenne, continuons comme cela. »

  • 09:58

    Karim Bouamrane a eu « des échanges » avec Emmanuel Macron

    « Je n'ai pas eu de proposition officielle, mais des échanges avec le président de la République », assure Karim Bouamrane sur Sud Radio. Le maire de Saint-Ouen, dont le nom a circulé pour le poste de Premier ministre, estime que la situation actuelle « devient ridicule. Il faut sortir du bourbier ».

    « Il y a un ras-le-bol global. S'il n'y a pas une prise de responsabilité générale de tout le bloc républicain, on va conduire notre pays au fond de l'abîme. Les partis politiques doivent se ressaisir. »

    Le vice-président de la Seine-Saint-Denis est revenu également sur la dette. « Bruno Le Maire plonge les finances au fond de l'abîme, et sa première réaction est de stigmatiser les collectivités territoriales. La première barrière contre les inégalités, ce sont les maires ! »

  • 09:49

    Lucie Castets assure ne pas avoir touché « le moindre euro de la part du NFP »

    En réaction à un article de Marianne, publié hier, Lucie Castets a fait une « clarification » sur X : « Depuis ma désignation le 23 juillet, ni moi ni personne de mon équipe n’avons touché le moindre euro de la part du Nouveau Front populaire ».

    Selon Marianne, l'équipe de Lucie Castets a réclamé une enveloppe mensuelle de 51 000 euros au NFP pour continuer à fonctionner.

    « Une estimation budgétaire avait été proposée en juillet par le NFP, elle n’a jamais été mise en œuvre », écrit Lucie Castets. « Les centaines d’heures de préparation, de réunions et de déplacements ont été réalisées à titre bénévole. »

  • 09:38

    Édouard Philippe « a enterré Emmanuel Macron dans son dos », selon Chenu

    « C'est un homme correct. Mais je pense qu'il n'ira jamais dans un second tour », réagit Sébastien Chenu (RN) sur BFMTV, en réaction à la candidature à la présidentielle de 2027 d’Édouard Philippe. « Il a été nommé par Emmanuel Macron, il a appliqué sa politique. »

    Pour l'élu RN, Édouard Philippe « a enterré Emmanuel Macron dans son dos ».

  • 09:18

    Le RN rejette Bertrand, Cazeneuve et Castets

    Selon Sébastien Chenu sur LCI, le RN s'opposera « prioritairement à Xavier Bertrand », mais « nous déposerons ou voterons une motion de censure immédiate face à un Premier ministre issu du NFP car nous en connaissons le programme et que nous y sommes hostiles ».

    En clair : Bertrand, Cazeneuve ou Castets, « sur ces trois options, Marine Le Pen a dit "ce n’est pas possible" ».

    Et de tacler : Xavier Bertrand « est quelqu'un qui en réalité n'a pas de colonne vertébrale. C'est quelqu'un qui roule pour lui. C'est un homme de communication (...) En termes de résultats régionaux, nationaux ou par son comportement politique, il représente ce qu’il y a de pire ».

  • 09:02

    « Hors de question de laisser un programme minoritaire gouverner », prévient Eric Coquerel

    « Emmanuel Macron doit faire le moindre le mal au pays et proposer à Lucie Castets de gouverner », répète Eric Coquerel sur Franceinfo. Le député NFP-LFI souhaite un Premier ministre qui appliquera le programme NFP.

    « Ce n’est pas la question de la personne, c’est celle du programme. Il est hors de question de laisser un programme minoritaire dans les urnes en juin gouverner le pays (…) Emmanuel Macron est dans l’impasse, il n’y arrive pas et il n’y a que des appels à la censure. (...) Si Emmanuel Macron ne se soumet pas, il doit se démettre. »

  • 08:58

    La CFDT ne participera pas à la manifestation du 7 septembre

    Son syndicat participera-t-il à la manifestation du 7 septembre organisée par une partie de la gauche, notamment LFI ? « Les organisations syndicales ne sont pas les courroies de transmission des partis politiques. Il n’y aura pas la CFDT », assure Marylise Léon sur Franceinfo.

    Quant au choix du Premier ministre, de droite ou de gauche, elle répond : « J'ai ma préférence personnelle, mais ça n'intéresse personne ! Je suis secrétaire générale de la CFDT. Je fais du syndicalisme, pas de la politique. La question des castings des partis, c'est pas mon sujet. »

    « Qui a la majorité absolue ? Personne. Il faut que les groupes politiques s'entendent », poursuit-elle, rappelant qu'il faut un Premier ministre « d'urgence ». Cependant pour Marylise Léon, « un changement de méthode est nécessaire. On ne peut pas continuer avec des responsables politiques qui font semblant de nous écouter et qui déroulent quoi qu’il arrive, comme pour les retraites ».

  • 08:38

    Pour Retailleau, quel que soit le Premier ministre, il doit « faire un programme de droite »

    « Nous ne nous opposerons bien sûr pas à la nomination de Xavier Bertrand », assure Bruno Retailleau sur BFMTV. Le chef des LR au Sénat le préfère sans surprise à Bernard Cazeneuve.

    « La situation du pays est catastrophique. Avec la dissolution, Emmanuel Macron a fait une faute politique majeure. »

    Un Premier ministre de gauche ou de droite ? « Oui, tant qu'il fait un programme de droite. (...) Notre objectif, c'est qu'il n'y ait pas de Premier ministre de gauche, de politique de gauche. »

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  • 08:28

    « Cela peut prendre encore quelques semaines », indique Olivier Faure

    Les tractations sont longues ? Ce n'est pas « anormal », selon Olivier Faure, sur TF1. « Cela peut prendre encore quelques semaines (...) Les compromis ne se construisent pas en deux semaines. Il faut qu'on prenne le temps » pour que « les Français puissent s'y retrouver ».

    En revanche il le martèle : il veut « s'assurer du programme qui sera réalisé » avant de soutenir tout candidat au poste. « Avant de se poser la question de qui, il faut se poser la question de quoi. Je ne veux pas d'un Premier ministre qui serait l'otage de ceux qui le soutiennent et du président de la République. »

    Le PS a voté hier soir des conditions pour soutenir un futur gouvernement, et a écarté un soutien inconditionnel à Bernard Cazeneuve, souhaité par les opposants au premier secrétaire du parti. Bernard Cazeneuve est « un homme de gauche (...) pas socialiste, puisqu'il a été l'un des rares hommes de gauche à expliquer qu'il était contre le NFP. C'est la raison pour laquelle on ne peut pas avoir un soutien franc et massif ».

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  • 08:10

    « C'est le chaos en France » alerte Fabien Roussel

    « Ça fait cinquante jours, ça fait deux mois que les Français attendent de savoir à quelle sauce ils vont être mangés, sans connaître de Premier ministre. C'est le chaos en France » a dénoncé le secrétaire national du Parti communiste Fabien Roussel au micro de RTL.

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  • 07:40

    Marine Le Pen pose ses conditions

    Dans un entretien au Parisien, Marine Le Pen liste des conditions pour que les députés de son groupe ne censurent pas le futur premier ministre : « qu'il ne nous traite pas comme des pestiférés, qu'il respecte nos élus » et qu'il s'engage à introduire la proportionnelle aux législatives.

    Sébastien Chenu (RN) a lui été très critique envers Xavier Bertrand, qui serait « la plus mauvaise des options », « c'est le premier sur la liste à pouvoir être censuré, il ne respecte pas ses adversaires, passe son temps à insulter les électeurs du RN », a lâché sur franceinfo le député.

  • 07:35

    Le PS ne « participera à aucun gouvernement qui ne serait pas un gouvernement du NFP »

    Le bureau national du Parti socialiste, réuni mardi soir, a adopté une résolution qui liste 10 points exigés pour le futur ou la future Premier ministre.

    Le communiqué « réclame au président de la République le respect des urnes et la désignation de Lucie Castets comme Première ministre. A défaut, nous ne participerons à aucun gouvernement qui ne serait pas un gouvernement du Nouveau Front populaire ».

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  • 07:25

    Si Macron « pouvait se nommer lui-même (...), il l'aurait fait » raille Panot (LFI)

    Si Emmanuel Macron « pouvait se nommer lui-même et cohabiter avec lui-même, il l'aurait fait », a raillé la cheffe de file des députés LFI Mathilde Panot, en confirmant que ses troupes devaient déposer mardi auprès du bureau de l'Assemblée nationale une motion de destitution du chef de l'Etat, qui « outrepasse ses pouvoirs et plonge le pays dans une crise politique qu'il a lui-même créée ».

  • 07:22

    Ce qu'il faut retenir de la journée de mardi

    Macron à la recherche d'une solution « politique ». Selon un proche du président, l'ex-Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve et le patron des Hauts-de-France Xavier Bertrand, chantre d'une droite sociale, reçus tour à tour la veille, assurent déjà « plus de stabilité » que Lucie Castets, la candidate du Nouveau Front populaire, éconduite par Emmanuel Macron.

    LFI dépose une proposition de résolution pour une destitution de Macron. Mathilde Panot, lors d'un point presse, a réitéré que le groupe LFI à l'Assemblée nationale déposerait une motion de censure « en cas de nomination d'un gouvernement hors NFP et hors Lucie Castets » et confirme déposer ce mardi la proposition de résolution visant à destituer le président de la République, « au titre de l'article 68 de la Constitution ».

    Le RN pour un gouvernement « technique ». Le Rassemblement national, premier groupe de l'Assemblée nationale avec 126 membres, voterait une censure contre un gouvernement dirigé par Xavier Bertrand, confirme l'entourage du parti. Le parti de Jordan Bardella et Marine Le Pen n'accepterait qu'un gouvernement « technique » qui instaurerait la proportionnelle comme mode de scrutin aux législatives avant une nouvelle dissolution dans un an, poursuit-il.

    L'hypothèse Thierry Beaudet s'éloigne. L'hypothèse d'une nomination du président du Conseil économique, social et environnemental Thierry Beaudet, qui a un temps semblé tenir la corde lundi, a vécu selon les informations de l'Agence France Presse.

  • 07:21

    Bienvenue dans ce live dédié à l'actualité politique