Ligue 1 Onze minutes en enfer pour le Racing

Alors qu’ils croyaient avoir fait le plus dur, les Strasbourgeois se sont liquéfiés pour subir un improbable retournement de situation en moins de 11 minutes. Conscients de leur dérapage, et du fait qu’il va leur falloir rapidement progresser défensivement, ils n’entendent pas pour autant se renier.
J-T.W - 31 août 2024 à 19:00 | mis à jour le 31 août 2024 à 19:56 - Temps de lecture :
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Liam Rosenior n’a rien pu faire quand son équipe a perdu temporairement les pédales.  Photo Jean-François Frey
Liam Rosenior n’a rien pu faire quand son équipe a perdu temporairement les pédales. Photo Jean-François Frey

De l’apesanteur d’un troisième but, celui du break, au trou d’air avec trois pions encaissés en 10’38 chrono : les Strasbourgeois ont vécu vendredi un ascenseur émotionnel au cœur de la seconde période. Et à voir leurs mines déconfites au coup de sifflet final, ils avaient encore du mal à comprendre ce qui venait de leur arriver au Parc-OL.

Mais comment a-t-on pu en arriver là ? Si la défense alsacienne avait déjà donné des signes de fébrilité, concédant bon nombre d’occasions jusque-là, elle a explosé en plein vol lorsqu’Alexandre Lacazette a pris les choses en main pour renverser la tendance.

Approximations dans le placement, marquage bien trop lâche, manque d’agressivité, relances manquées, etc., les Bleus ont donné le bâton pour se faire battre.

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