Ligue 1 Les tops-flops de Racing - Rennes : une première victoire et des erreurs

Le Racing, emmené par un Andrey Santos inspiré et un Karl-Johan Johnsson décisif, a cueilli sa première victoire de la saison devant son public. Mais la copie rendue a encore été bien raturée…

J-T.W - 25 août 2024 à 19:21 | mis à jour le 25 août 2024 à 22:35 - Temps de lecture :
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Andrey Santos (à droite) a ouvert le score pour le Racing. Photo Cédric Joubert
Andrey Santos (à droite) a ouvert le score pour le Racing. Photo Cédric Joubert

Les tops

Le bon retour de Santos

S’il avait rallié la Mosson, dimanche dernier, Andrey Santos n’avait pas pu être aligné par Liam Rosenior en raison de sa suspension pour une accumulation de cartons jaunes la saison précédente. Mais l’entraîneur strasbourgeois n’avait pas fait mystère qu’il comptait bien faire du Brésilien un cadre cette saison.

Le joueur prêté par Chelsea ne l’a pas déçu pour son retour à la Meinau, là même où il avait frappé en dernier en marquant le but vainqueur dans le derby contre le FC Metz. Contre Rennes, il a récidivé en ouvrant le score d’une volée du gauche dans la surface à la suite d’un corner (23e).

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Au milieu de terrain, il a fait la (bonne) paire avec Ismaël Doukouré, se montrant influent durant une bonne heure avant de baisser de pied. S’il continue comme cela, il va faire beaucoup de bien.

Johnsson impressionne

Il n’avait quasiment pas eu le temps de se fondre dans son nouvel effectif qu’il avait déjà été décisif à Montpellier, remportant notamment deux duels face à Akor Adams. Karl-Johan Johnsson a une nouvelle fois été le maillon fort d’une défense strasbourgeoise parfois fébrile. Le portier suédois s’est notamment détendu sur une frappe de Ludovic Blas (67e) et a bien bouché son angle en duel avec Arnaud Kalimuendo (78e).

Photo Cédric Joubert

Photo Cédric Joubert

Auparavant, s’il avait été sauvé par sa barre sur une reprise d’Amine Gouiri (27e), il avait répondu présent sur une frappe du gauche d’Adrien Truffert (44e). Sur la réduction du score bretonne, en revanche, livré à lui-même, il n’avait pu qu’accompagner le tir enveloppé de Blas (57e).

S’il continue sur ce rythme, les dirigeants bas-rhinois ne vont peut-être plus le voir comme une doublure cette saison, alors que le numéro un dans le but alsacien n’a toujours pas été recruté…

Bakwa puissance trois

L’ailier droit a terminé son match avec une feuille statistique vierge et ce n’est pas justice par rapport à son poids dans les trois buts strasbourgeois. Certes, on ne peut lui créditer aucune passe décisive puisque sur son corner comme sur son coup franc, Andrey Santos (23e) puis Emanuel Emegha (48e) n’ont marqué que sur le deuxième temps de l’action. Mais ces deux coups de pied arrêtés avaient été bien tirés au départ. Sur la troisième réalisation alsacienne, c’est son débordement côté droit et son centre fort devant le but qui ont fait tourner la tête à Christopher Wooh dont l'intervention a trompé son propre gardien Steve Mandanda (87e).

Déjà intéressant sur certaines séquences à Montpellier, l’ex-Bordelais, élu meilleur joueur de la saison 2023-2024 par les supporters, veut être encore plus décisif en Ligue 1. Il emprunte le bon chemin…

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Une victoire qui donne le sourire

Il ne faut pas s’enflammer, puisque le Racing n’a disputé que deux journées, mais le club strasbourgeois a bien commencé son championnat. Sa victoire face au Stade rennais a récompensé ses efforts et sa générosité plus que sa maîtrise. Les Bleus ont cherché à aller de l’avant quand ils le pouvaient, ce qui n’est pas désagréable à regarder quand tout est bien huilé. Cela n’a pas toujours été le cas mais ce succès va permettre à Liam Rosenior et ses hommes de continuer à travailler dans la sérénité.

Photo Cédric Joubert

Photo Cédric Joubert

Les flops

Encore trop d’erreurs

On est prévenu mais on ne s’y fait pas encore. Avec une équipe jeune, dont la moyenne d’âge dépasse péniblement les 20 ans, il faut avoir une certaine mansuétude car elle est encore en apprentissage. Cela s’est encore vu à la Meinau puisque les erreurs dans les transmissions ont été légion, parfois dans des zones à risques. Les Racingmen veulent coller coûte que coûte à l’identité que tente de leur inculquer leur coach anglais, quitte parfois à manquer de lucidité.

A Montpellier, c’est une succession de manquements qui avaient abouti au penalty de l’égalisation. Ce dimanche, c’est la réduction du score rennaise qui fut consécutive à un cafouillage dans la surface avec un dégagement raté de Saïdou Sow qui a profité à Ludovic Blas (57e). Et sans un Karl-Johan Johnsson vigilant, d’autres scories auraient pu davantage raturer la copie alsacienne.

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Une demi-heure trop passive

Après avoir doublé la mise par Emanuel Emegha, le Racing a eu tendance à reculer plutôt que de poursuivre ses efforts dans le camp rennais. Mais il faut bien reconnaître que la jeunesse alsacienne ne possède pas encore la maturité suffisante pour gérer un avantage au tableau d'affichage.

A force d’être trop passive, elle a vu les Rennais multiplier les occasions et réduire le score (57e). Enthousiasmants lorsqu’ils cherchent à emballer le match, les Bleus vont devoir apprendre à mieux gérer leurs moments faibles.